7 mois d'immersion en Italie, à Bologne. Expérience inoubliable dont ce blog n'est qu'un aperçu, j'ai essayé de partager avec le plus grand nombre mes découvertes, mes voyages, et quelques réflexions sur ce pays qui me fascine tant.

Mois après mois

09 octobre 2006

Mieux vaut tard...

Evidemment, plus grand monde ne lit ce blog aujourd’hui.

Mais comme j’aime bien terminer tout ce que j’entreprends, je finirai contre vents et marées de mettre en ligne toutes mes découvertes faites pendant ce séjour italien!

Voici donc déjà une petite série de photos illustrant un de mes derniers voyages en Italie effectué en avril dernier, peu de temps avant de rentrer en France.

Les belles couleurs que vous voyez ci-dessous sont celles d’un marché de Padoue.



Il se tient sur la plus belle place de la ville, à l’ombre du Palazzo della ragione, palais de la raison, qui abritait le tribunal des citoyens de Padoue. Celui-ci, d’influence très clairement vénitienne, se visite.



L’immense salle intérieure est une véritable une prouesse architecturale. La charpente couvre une longueur totale de 81 mètres, sans aucune pile pour la soutenir au centre. Ce serait, paraît-il, la plus grande charpente suspendue au monde. A force de faire du tourisme, j’ai appris à me méfier de telles affirmations qui, elles aussi, sont souvent « suspendues » à pas grand-chose !!



Il n’empêche que le résultat est saisissant. Les fresques ont été peintes par des élèves de Giotto, artiste ayant marqué à jamais son passage à Padoue par ses chefs d’œuvre.

Le plus connu d’entre tous est sans conteste la chapelle des Scrovegni. Un lieu ultra protégé, où l’on ne peut rester que 15 minutes, en groupes réduits, après être passé dans un « sas » de purification de l’air. L’atmosphère est en permanence contrôlée à l’intérieur de la Chapelle. C’est donc également pour des raisons de protection que les photos sont interdites.
Les fresques, elles, sont magiques. Une splendeur !

En-dehors de Giotto, l’autre enfant prodige de Padoue, c’est bien sûr Saint-Antoine ! La Basilique qui renferme ses reliques est un des principaux lieux de pèlerinage au monde. Si la façade reste sobre, ses coupoles en font un lieu immédiatement reconnaissable.



L’intérieur, en revanche, est d’une exubérance sans pareille. Les photos n’étant normalement pas autorisées, voici quelques clichés « volés » (donc de qualité moyenne).




La position géographique de Padoue, au croisement entre Vérone, Bologne, et Venise, a fait de cette ville une espèce d’hybride nourrie de ces trois influences. Le résultat est tout bonnement magnifique. J’ai déjà évoqué la ressemblance avec Venise en vous montrant le Palazzo della ragione. Mais je peux aller plus loin…





Les autres influences ne sont pas non-plus en reste. On retrouve à Padoue les incontournables arcades de Bologne (à gauche), et les reconnaissables alignements de maisons colorées typiques de Vérone (à droite).



Ai-je encore besoin de vous convaincre que Padoue est une des plus belles villes que j’ai visitées en Italie?

Il règne ici une douceur de vivre (on dit dolce vita en italien…) incroyable. Et vous savez pourquoi ?


Padoue, Terrasse de café, fin d’après-midi, avril 2006.

Parce que c’est l’Italie, tout simplement…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je passe encore parfois jeter un oeil pour voir s'il y a des nouveautés ! J'ai bien fait !