Mon premier souci a justement été de me débarrasser de ces valises qui m’empêchaient de faire quoi que ce soit. Après avoir monté et descendu une bonne demi douzaine d’escaliers pour accéder à la consigne, je débourse mes premiers euros de la journée (7.5€ pour 5 heures de consigne, et 1.7€ les heures suivantes : le touriste est vraiment un pigeon dans ce pays) et je pars à la conquête de Bologne, le plan à la main, le sac à dos, et la peur au ventre (enfin… je suis un peu stressé quoi !)
Histoire de retrouver mes repères (c’est drôle ça : re-trouver mes re-perd… ça sert à rien au bout du compte…), je me dirige tout droit vers le seul endroit que je connais (ou que je connaisse, les deux sont corrects) de Bologne pour y être passé cet été : la piazza Maggiore, la place principale de la ville. Et là, en tant que bon italien que je crois être devenu, je me prend un bon café en lisant les journaux gratuits locaux, à savoir Metro, Leggo et City. La concurrence semble d’ailleurs faire rage entre les différents journaux : il y a des personnes qui en distribuent quasiment à chaque coin de rue.
Histoire de retrouver mes repères (c’est drôle ça : re-trouver mes re-perd… ça sert à rien au bout du compte…), je me dirige tout droit vers le seul endroit que je connais (ou que je connaisse, les deux sont corrects) de Bologne pour y être passé cet été : la piazza Maggiore, la place principale de la ville. Et là, en tant que bon italien que je crois être devenu, je me prend un bon café en lisant les journaux gratuits locaux, à savoir Metro, Leggo et City. La concurrence semble d’ailleurs faire rage entre les différents journaux : il y a des personnes qui en distribuent quasiment à chaque coin de rue.
Il s’agit maintenant de hiérarchiser les priorités : par quoi commencer ? C’est bizarre cette impression d’avoir tout à construire… Je décide d’abord d’aller faire un tour sur mon futur lieu de travail, le liceo Laura Bassi, pour y rencontrer le proviseur. Je me dis qu’au-delà de l’acte social, ce cher monsieur aura peut-être une chambre à me proposer ! Les choses se passent presque comme prévu puisque effectivement je rencontre le proviseur, qui effectivement me demande si j’ai trouvé où me loger, sauf que là où j’aurais attendu une proposition de sa part quand je lui réponds que je suis à la rue dans deux jours, il me tape sur l’épaule en me disant : « In bocca al luppo ! » (expression italienne voulant dire « bonne chance »). 1ère tentative échouée ! Je rencontre également Mme Patrizia Menini qui est la professeure auprès de qui je vais travailler cette année. J’aurai l’occasion de parler plus amplement d’elle, mais je peux déjà dire que le premier contact est très bon. Elle m’a préparé quelques adresses où me rendre pour trouver une chambre. Tout le monde au lycée a été très gentil : du portinaio (celui qui contrôle les entrées et sorties des élèves. On n’a pas de mot en français pour désigner cette personne ?) aux secrétaires, en passant par le responsable de la sécurité, une armoire à glace qui me demande si j’ai fait bon voyage. Il y a dans la culture italienne un véritable sens de l’entraide, et une valorisation évidente des relations sociales (certains appelleraient ça une « valorisation de la face positive » non ?? petit souvenir de M1 FLE...). Tout semble donc bien parti… Mais je ne me suis pas encore attaqué au plus important : la recherche effective d’une chambre, et ce qui va avec, l’acquisition d’un portable italien.

1 commentaire:
Coooooooooooool ! ça c'est un message que j'avais pas lu !!!!
T'écris pour qui dans ta tête quand tu racontes tout ça ???
Tu as dû stresser à fond quand tu as dû te rendre au lycée la première fois ...
Ciao
Albicocca
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